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JOURNAL DE L'ASSURANCE • SEPTEMBRE 2011

Mobilock offre une nouvelle protection pour contrer le vol sur les chantiers de construction

Les courtiers assurant des chantiers de construction ont une nouvelle solution pour enrayer le vol et les couteuses pertes qu'il entraine. Mobilock a mis au point un système utilisant la technologie cellulaire qui permet de couvrir une circonférence de 5 000 pieds.


Le système ne sert pas uniquement pour les chantiers de construction. Il peut servir pour protéger tout équipement mobile non conventionnel, comme des véhicules récréatifs. La principale clientèle de Mobilock demeure toutefois le milieu de la construction, ont expliqué Christian Beaulieu et Yves Lemay, les dirigeants de l'entreprise. M. Beaulieu est président et inventeur de Mobilock. M. Lemay en est le directeur des ventes.

Le système en tant que tel est constitué d'une boite contenant un émetteur cellulaire, ce qui lui permet d'effectuer des transmissions sans fil. Différents détecteurs peuvent y être raccordés: niveau d'eau, chaleur, basse température, contacts et chocs. Mobilock peut aussi être relié à divers systèmes, comme des sirènes, des clés sans fil, des détecteurs d'incendie et autres.

Une antenne est intégrée au système. Elle a une portée d'environ 2 000 pieds de circonférence. Les senseurs sans fil qui y sont reliés lui permettent d'avoir une portée de 5 000 pieds de circonférence, limite autorisée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour un tel système. Il peut aussi fonctionner sans électricité, ayant une batterie à l'intérieur. Celle-ci a une autonomie d'environ 17 heures.

Compléter le travail d'un gardien

« Certains de nos clients travaillent à retaper des ponts et autres structures loin de sources d'électricité. Notre système leur permet donc d'assurer une sécurité lorsqu'ils doivent s'absenter. Il vient aussi compléter le travail d'un gardien, qui peut superviser seulement une parcelle de terrain à la fois, alors que notre système le surveille au complet », dit M. Beaulieu. Le fournisseur cellulaire de Mobilock est Rogers, ce qui lui permet d'avoir une portée à la grandeur du Canada. Pour le moment, l'entreprise concentre ses activités dans la grande région de Montréal, ce qui comprend les Laurentides, Lanaudière et la Montérégie. L'entreprise a déjà servi des clients étant à Gatineau et à Québec. Une expansion est prévue dans le futur.

Autre particularité du système : on ne peut l'acheter. Il faut le louer. « Au début, je le vendais. Toutefois, dès qu'un contracteur terminait un projet, il devait le débrancher et refaire toute la programmation. Bien souvent, un seul maitre de chantier avait été formé à cet effet. Quand un autre le recevait, il se demandait quoi faire avec. Ill' installait, mais bien souvent, son installation n'était pas au point », explique M. Beaulieu. C'est aussi pour cette raison que l'équipe de Mobilock s'occupe de l'installation du système pour ses clients, ainsi que de la formation sur son utilisation. « On prend en note qui est le maitre de chantier, en plus du nom des employés pouvant déverrouiller le système. Chaque personne reçoit ensuite une manette avec un mot de passe. Le contracteur peut donc contrôler entrées et les sorties sur le chantier. Un rapport mensuel lui est aussi fourni par courriel », dit M. Lemay.

S'il y a une intrusion sur le chantier, la personne désignée reçoit aussitôt un signal d'alarme par message texte. Quant au reste de la procédure, c'est au client de décider ce qu'il veut faire.

« Lorsqu'une alarme se déclenche, que ce soit pour une intrusion ou une autre raison, un signal d'alarme est alors envoyé. Si le client a décidé qu'on devait l'appeler, on l'appelle. Il peut aussi demander qu'on appelle directement les policiers, les pompiers ou les ambulanciers. C'est son choix. À titre d'exemple, il peut décider qu'on le contacte en premier. Si on ne le rejoint pas, dans son protocole, il peut demander à ce qu'on appelle les policiers et une autre personne désignée tout de suite après », souligne M. Lemay. « Nous avons gardé les standards d'un système d'alarme traditionnel, mais avons optimisé le tout pour que ce soit sans fil », ajoute M. Beaulieu.

Par ailleurs, le système ne peut être affecté par un brouille ur d'ondes, souligne M. Beaulieu. « Notre signal n'est pas continu. Ainsi, il ne peut être retracé. Le brouilleurs d'ondes ne peut donc pas l'intercepter », dit-il. De plus, la boite centrale du système est cachée dans le grenier d'une maison en construction ou autre endroit difficile d'accès. Même chose pour les détecteurs de mouvement, qui sont accrochés à neuf pieds de hauteur.

M. Lemay commercialise son système depuis cinq ans. Il travaille maintenant à percer le milieu de l'assurance pour aller chercher de nouveaux clients. Un assureur a déjà approuvé son système, soit L'Union Canadienne. Des négociations sont en cours avec d'autres assureurs.

Mobilock a aussi présenté son système à la Sûreté du Québec (SQ). « Nous pourrions sécuriser des sites d'enquête avec notre système. Le dossier avance et la SQ nous a demandé de nous rencontrer à nouveau. Nous croyons que notre système offre beaucoup de possibilités. Lors d'inondations, nous pourrions placer nos détecteurs d'eau, qui s'activerait lorsqu'un cours d'eau atteint un certain niveau. Ça serait plus facile que de laisser quelqu'un regarder une rivière, comme c'est le cas actuellement », dit M. Beaulieu.

Mobilock a protégé les travaux de chantiers du nouveau Centre hospitalier de Sherbrooke, ainsi que les rénovations du Palais Montcalm. Parmi ses clients contracteurs, on retrouve Constructions Broccollini, Constructions Mayton, Britton Électrique et le Groupe Cholette entre autres.




Hubert Roy


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